2021: L’IMMENSE DÉFI DE LA VACCINATION ANTICOVID!

Je me ferai vacciner. Et vous?

Annus horribilis, comment ne pas qualifier ainsi l’année qui s’achève? La course folle et létale du SARS-Cov-2 a chamboulé la vie de milliers de personnes sur la planète! Notre vie quotidienne est soumise à des restrictions sanitaires afin de ne pas contaminer les plus fragiles d’entre nous. Et la pandémie continue de se propager. Près de 82 millions de personnes ont été infectées par le coronavirus et 1,79 millions de personnes en sont mortes. Et les dernières nouvelles ne sont pas bonnes. Quelques jours avant Noël, les chercheurs britanniques ont identifié une nouvelle souche, un variant du coronavirus SARS-Cov-2 qui pourrait se propager plus rapidement.

La Covid-19 est entré par effraction dans notre vie quotidienne, et certainement pour une grande partie de l’année 2021. Bien sur, la pandémie actuelle n’est pas la seule épidémie virale qu’a vécu l’humanité, mais c’est celle qui agite notre quotidien et vers laquelle se tourne toute nos préoccupations.

Après plusieurs confinements, nombre d’entre nous sont envahis par un sentiment d’impuissance et d’incompréhension. Les progrès de la science et de la médecine ont permis un sacré allongement de la durée de vie en pleine forme grâce à l’éradication de certaines maladies avec les médicaments et la vaccination. Symboliquement et inconsciemment nous leur attribuions une fonction presque thaumaturge! La réalité nous rattrape durement! Même si des progrès au niveau de la prise en charge des patients atteints par le virus, aucune martingale pharmaceutique ne semblait efficace à ce jour pour empêcher la Covid-19 de prospérer, d’être mortel et de laisser des séquelles invalidantes! Mais grâce aux performances de la recherche, des vaccins dont ceux à ARN messager sont mis au point, et c’est un miracle de la science. Une chance immense qu’à court terme, la Covid-19 ne soit plus qu’un mauvais souvenir.

Comme l’a écrit Marc Gozlan, journaliste médico-scientifique et médecin de formation, le vaccin ARN Messager « est l’histoire d’un concept scientifique qui a débouché, en un temps record, sur le développement et la production à grande échelle de préparations vaccinales qui seront pour la première fois administrées chez l’homme dans un contexte très particulier, celui d’une maladie infectieuse pandémique. » Une saga qui dure depuis dix ans et qui explique cette victoire scientifique sans précédent.

Malheureusement, du moins en France, la pandémie fût l’occasion pour les experts autoproclamés, sans formation ni pré-requis médico-scientifique, bref de culture scientifique de déverser des flots de théories pseudo-scientifiques, de fakenews, manipulant ainsi l’opinion publique entamant une véritable guerre politico-idéologique déconstruisant les mises au point des experts médico- scientifiques.

Comme l’ont écrit les journalistes Assma Maas et Juliette Mansour dans le Monde, «portées par les médias et par les réseaux sociaux, de nouvelles figures scientifiques plus ou moins légitimes ont émergé en tenant un discours à rebours des autorités sanitaires. » Dans un post récent, j’avais fait une recension du livre d’Alexandre Moatti, Alterscience, Postures, dogmes, idéologie où il évoquait les alterscientifiques. Avec la pandémie actuelle, nous n’en manquons pas!Hélas!

Le Dr Guy-André Pelouze, dans un récent article publié dans European Scientist, observe qu’on assiste à un étrange recul de la pensée scientifique: « La pandémie met nos systèmes de pensée à l’épreuve. Tous les angles morts de nos conceptions sont testés. Toutes les petites accommodations avec le relativisme sont balayées. C’est ce qui se passe devant nous, en ce moment, même si nous n’en avons pas toujours conscience. Les conséquences pour l’avenir pourraient être sérieuses dans certains pays.»

Et cela risque de se passer avec la vaccination anticovid! Côté côte de confiance envers la vaccination ARN-Messager, la France se situe au bas de l’échelle d’autres pays. Elle est championne du monde des réfractaires! 4 Français sur 10 souhaitent seulement se faire vacciner. Les femmes seraient plus défiantes au sujet des effets secondaires.

Quel est le profil de ces réfractaires? Les plus défiants auraient entre 25 et 34 ans contre 32% chez les plus de 60 ans. D’après le sociologue Jocelyn Raude, «La décision dépend de la perception du virus. Les jeunes se sentent moins susceptibles de développer des formes graves du Covid-19, et préfèrent prendre le risque d’être contaminés que de développer des effets secondaires.» , et il poursuit « L’idée que la vaccination est dangereuse s’est largement répandue dans l’imaginaire collectif» « Elle est portée par les adeptes de la «médecine douce, ou pratiques médicales alternatives, traditionnellement très critiques vis-à-vis des vaccins».

Ces réticences ne sont-elles pas la conséquence de la culture scientifique lacunaire des Français? Il existe pourtant de bons articles de vulgarisation de qualité. Sur les réseaux sociaux, de nombreux médecins font de la vulgarisation de qualité. On peut toujours être critique sur l’information scientifique délivrée, mais elle est accessible pour qui veut faire un effort cognitif!

Un article pertinent publié dans la revue Encephale donne quelques pistes de réflexion. Le postulat de base est que les épidémies sont génératrices d’incertitudes. Nos croyances (nous en avons tous) sont fragilisées lorsque nous sommes confrontés à des bouleversements profonds de notre environnement collectif. Et ce chamboulement profond a permis la propagation « virale » de théories contraires au principe du non primum nocere, la règle de base de tout soignant. Face au charlatanisme et au pseudo-scientisme, il faut évoquer la difficulté pour le grand public de cerner une controverse scientifique qui peut animer les scientifiques entre eux. Dans une controverse scientifique, c’est la pensée analytique qui domine; chacun avance ses arguments en l’état des connaissances scientifiques. La lecture des publications scientifiques n’est pas toujours consensuelle, et chaque médecin a lui aussi son propre système de croyances en matière de soins, sans pour autant verser dans le charlatanisme!

Cette défiance envers les vaccins est aussi renforcée par des personnalités publiques, voire de certains politiques qui font part de leurs états d’âme sur les plateaux télé ou la radio sur l’efficacité des vaccins voire leur supposée dangerosité due à leurs effets secondaires, et ceci sans argumentations scientifiques étayées.

En guise de conclusion, je reprends le titre d’un article publié dans la revue Nature, les vaccins ARN sont les messagers de l’espoir.

Je me ferai vacciner. Et vous?

Module d’explication des vaccins contre la Covid-19

COVID-19: SES CONSÉQUENCES DÉLÉTÈRES SUR LA PSYCHÉ!

« Je remets en cause la folie hygiéniste qui, sous prétexte de protéger les personnes âgées arrivées dans la dernière trajectoire de leur vie, impose des situations proprement inhumaines» (Marie de Hennezel)

Et si nous parlions de la santé mentale en temps de Covid-19? En ces temps de confinement passé et présent (allégé parait-il) ? En ces temps de protocoles sanitaires et de distanciation sociale qui bouleversent notre vie et nos rapports sociaux? Réflexe pavlovien, je me surprends à penser à un troisième confinement qui nous tomberait sur le paletot l’année prochaine.

La pandémie du Covid-19 rabat les carte de la « santé mentale » collective et individuelle. Dans un récent article du Figaro, le philosophe Damien Le Gay, président du comité national d’éthique funéraire, évoque une vague de dépression inédite par son ampleur! Le philosophe parle des résultats de l’enquête faite par Santé Publique France:« … le taux d’anxiété des Français a doublé en raison du confinement. Fin mars 2020 on est passé de 13,5% à 26,5%. Puis, après le déconfinement la situation s’est améliorée. Et là, en novembre, le taux a retrouvé celui de mars 2020. La part des dépressifs, elle aussi à doublée. En mars 2020 on est passé de 9,7 à 19,9 %. Et là, de nouveau, avec le second confinement, on constate que 21 % de la population est en état dépressif – soit deux fois plus qu’à la fin de septembre.»

Et Damien Le Gay évoque l’enquête de la fondation Jean Jaurès sur l’idéation suicidaire: « Selon cette étude, 20 % des Français envisagent de se suicider. Et comme le précise l’étude, les «passages à l’acte», en règle générale, viennent plutôt après les crises que pendant. Autre enseignement de l’étude: les «violences conjugales», sur lesquelles le gouvernement et la sphère médiatique ne cessent de communiquer, ne concernent que 1% des français.»

La dépression et les troubles anxieux sont définis par l’OMS et répertoriés dans le DSM 5 (plutôt réservé à la littérature scientifique) et le CIM 11. Sans rentrer dans les détails d’un diagnostic de dépression, je partage cette définition du CPPR, centre Phoenix: trouble mental courant, caractérisé par la tristesse, la perte d’intérêt, de plaisir, sentiments de culpabilité, faible estime de soi, troubles du sommeil, de l’appétit, sensation de fatigue, manque de concentration. Et cette souffrance psychique peut mener au suicide qui n’est pas évoqué dans cette définition. Un épisode dépressif majeur non pris en charge par un professionnel de la santé peut gâcher la vie de nombreuses années (voire dix ans), et mener à une dépression résistante et à des symptômes résiduels. Il faut aussi de pas confondre démoralisation, mal-être avec des troubles anxieux, un épisode dépressif qui nécessite une vraie prise en charge par des professionnels de la santé. Concernant la pandémie, on évoque parfois le Stress post-traumatique.

Une récente enquête de l’OMS confirme que la pandémie impacte les services de santé mentale. Le principal effet constaté est un taux élevé de stress et d’anxiété. De nombreux articles dans la presse mainstream sont sortis sur le sujet, et les lecteurs ont l’embarras du choix. Le site Pubmed comporte au sujet de l’impact sur la psyché de la Covid comporte plus de 1600 références d’articles.

Quelles sont les catégories de personnes concernées par la dépression et l’anxiété voire autres troubles? Nul question de hiérarchiser la souffrance psychologique en fonction du statut professionnel, de l’âge ou des circonstances où elle est apparue. Toute souffrance morale si elle débouche sur un trouble psychique nécessite la même attention en toute équité si le diagnostic est correctement posé par un professionnel de la santé.

D’abord, parlons des soignants qui sont en première ligne de la pandémie. Une revue systématique de la littérature scientifique et une méta-analyse a montré la prévalence de l’anxiété, de troubles de l’humeur et de l’insomnie chez le personnel soignant confronté à la pandémie dont beaucoup ont été confrontés à la mort de leurs collègues et confrères. Les conclusions sans sans appel: L’anxiété a été évaluée dans 12 études, avec une prévalence combinée de 23 · 2% et la dépression dans 10 études, avec un taux de prévalence de 22 · 8%. Enfin, la prévalence de l’insomnie a été estimée à 38,9% dans 5 études. Les femmes présenteraient des taux plus élevés de symptômes effectifs que les hommes et le personnel médical.

Toujours chez les soignants, il est maintenant acquis que le principal impact psychologique à ce jour est le taux plus élevé de stress et d’anxiété et d’épuisement professionnel qui accroit leur vulnérabilité. La réorganisation des services en urgence dans un climat d’incertitude et une « certaine » désorganisation » au niveau de l’attribution des protections (masques, blouses et gants) contribuent à cette prévalence. Beaucoup de soignants ont été comparés à des « combattants sur le front ». Ils ont été exposés directement à une forte charge virale et à un épuisement physique face à l’afflux de patients ainsi qu’à des questions éthiques relatives à des prises de décision qu’ils n’auraient pas souhaité. Interdire les visites ou la présentation du défunt contraire à l’éthique même du choix de leur métier, et créant un sentiment de culpabilité.

La prévalence de la dépression chez les soignants était déjà remarquée hors contexte de la pandémie. Une partie de la littérature scientifique mentionne des conduites suicidaires. Concernant la Covid-19, cinq suicides ont été médiatisés dont deux infirmières en réanimation italiennes et un médecin généraliste français. Difficile pour l’instant de s’en faire une idée quand certains de leurs collègues meurent de la Covid-19.

Si dans les services de réanimation, les soignants sont confrontés plus que dans d’autres services à la mort, la situation est inédite avec le SARS-Cov-2. Les conditions brutales et récurrente des décès les ont profondément ébranlés psychologiquement même pour les plus aguerris.

Le témoignage de Sonia, infirmière en dit long sur ce « vécu émotionnel insoutenable » dans la prise en charge des patients en réanimation: « Nous prenons en charge des patients qui sont en phase critique et que nous n’arrivons pas toujours à sauverLes morts par étouffement, ce sont des morts compliquées… On fait tout notre possible pour accompagner au mieux les patients, avec les sédations, mais en tant que professionnel c’est très inhabituel, ça nous heurte, assure-t-elle. Les conditions sont aussi très différentes de l’ordinaire à cause du contexte. Ça nous fait extrêmement mal de savoir que les patients vont décéder seuls. On s’efforce de les accompagner jusqu’au bout, mais le rythme est soutenu et on arrive parfois trop tard..

Il y aurait encore fort à dire sur l’épuisement psychologique et physique des soignants; certains renoncent même à exercer. Exprimons leur toute notre gratitude pour leur engagement professionnel!

Le confinement généralisé a malmené psychologiquement les séniors dans les EHPAD. J’avais évoqué dans un post en juin dernier le lourd tribut des séniors dans les EHPAD et de la souffrance de leurs familles qui ne pouvaient assister à leurs derniers moments. Dans un précédent billet, j’avais fait un parallèle entre les EHPAD et les institutions totalitaires observées par le sociologue américain Irving Goffman. Bien après nous, les résidents des EHPAD retrouvèrent le droit de revoir leurs familles, mais jamais dans les conditions optimum d’avant la pandémie. Et il faut aussi revenir sur cette absence d’accompagnement de fin de vie que vécurent les proches qui rend un deuil difficile voire insupportable. Ces restrictions ont renforcé le sentiment d’isolement des personnes âgées et chez certaines d’un syndrome de glissement. Il fut décrit en 1956 par Jean Carrié et il toucherait 1 à 4% des personnes âgées hospitalisées et il peut mener à la mort. Pour certains auteurs, il est considéré comme une forme de dépression. Selon le gériatre Yves Delomier, ce syndrome marque un état de grande déstabilisation somatique et psychique d’évolution gravissime.

Et bien avant l’annonce du second confinement, à la vue de la flambée des contaminations, les grands séniors des EHPAD furent déjà dès début octobre sur le « banc de touche » privés d’activités sociales et visites contingentées. S’il existe des associations chargées de représenter les intérêts des séniors, mention spéciale pour la nouvelle association « Citoyennâge » pour porter la voix des résidents en EHPAD. Le président Philippe Wender (83 ans) ancien cadre informatique, résident d’EHPAD avec son épouse souffrant de la maladie d’Alzheimer: « La société a trop tendance à s’exprimer en notre nom»… »Nous les vieux, on ne nous demande pas notre avis »… »On est dans une société où on veut préserver la sécurité au détriment de la liberté », déplore M. Wender, pour qui « la vieillesse n’est pas un naufrage »… »c’est stigmatisant de fixer une limite » d’âge pour autoriser ou non les gens à circuler à nouveau librement. D’autant que, face au Covid-19, « l’âge n’est pas le seul facteur de fragilité ». 

L’ancien militaire, Georges Gerfault, 95 printemps, lui aussi n’est pas en reste: A partir du 11 mai, chaque citoyen français pouvait se retrouver, naviguer, partir dans un périmètre délimité, alors que nous, résidents en maison de retraite, subissions toujours le confinement. C’est à ce moment-là que j’ai ressenti de la révolte…J’ai réalisé qu’une part de mes responsabilités individuelles m’avaient été enlevées car j’étais une personne âgée », a-t-il ajouté, soulignant qu’on ne vit pas les contraintes de la même manière à 20 ans qu’à 95 ans. Les projets, pour nous, c’est maintenant, pas demain.»

Dans un entretien accordé au Figaro, la psychologue clinicienne Marie de Hennezel parle du dilemme éthique de la protection des personnes âgées fragiles avec la difficulté de préserver leurs droits. Pour elle, « cela a été une faute de confiner strictement nos vieux » . Et elle cite le cas d’une personne de 94 ans: « La peur génère des comportements inhumains. On m’a rapporté l’histoire d’une vieille dame de 94 ans qui s’est retrouvée strictement enfermée dans sa chambre avec interdiction d’ouvrir sa fenêtre. Cette consigne avait été donnée par crainte du risque de suicide. Imaginez ne pas pouvoir regarder le ciel, respirez l’air du dehors! Cela m’a scandalisée. Les Ehpad ne sont quand même pas des prisons! Les résidents y sont chez eux. Leur chambre est considérée comme un domicile. J’ai reçu beaucoup de témoignages sur des personnes qui ont cessé de s’alimenter, qui ont perdu leurs facultés cognitives. En voulant les protéger, on leur a parfois nui.»

Et lors du premier confinement, ce bouleversement anthropologique du deuil a chamboulé les familles lors de la perte de l’un de leurs proches en Ehpad que Marie de Hennezel résume en une formule choc: « Ne pas pouvoir dire adieu à un proche, ajourner les rites d’accompagnement et les rites funéraires rend le deuil impossible ». Dans son dernier livre L’Adieu Interdit (que je n’ai pas encore lu) Marie De Hennezel revient sur les conditions inhumaines et inacceptables du confinement strict des personnes âgées. « Je remets en cause la folie hygiéniste qui, sous prétexte de protéger les personnes âgées arrivées dans la dernière trajectoire de leur vie, impose des situations proprement inhumaines. 

Et la liste noire des effet psychologiques de la pandémie et des confinements s’allonge avec les commerçants astreints à la fermeture administrative car « vendant des besoins non essentiels ». Une enquête réalisée du 21 au 28 septembre par l’institut Ifop pour la fondation Jean Jaurès révèle que, comme 27% des dirigeants d’entreprise et 27% des chômeurs, 25% des commerçants et artisans ont eu l’intention réelle de se suicider en 2020, notamment depuis la fin du premier confinement. Parmi ces derniers, 42% confient avoir été hospitalisés après une tentative. Il est connu que les crises économiques entrainent des vagues de suicide. Marie Pezé, docteur en psychologie responsable du réseau national de consultations de souffrance au travail, constate « une dégradation générale de la santé » de ses patients avec des tableaux cliniques allant «d’une très grande fatigue à des décompensations psychiatriques en mode délirant».

Les jeunes générations ne sont pas épargnées. Santé Publique France a pointé une « augmentation significative » des troubles dépressifs chez les 18-24 ans. Personne n’est épargné psychologiquement par cette pandémie et le confinement.

Et avec cette recrudescence des épisodes dépressifs, de l’anxiété et des troubles du sommeil, il faudra s’attendre à une hausse conséquente de la prescription de psychotropes. En France, la consommation de benzodiazépines reste élevée. L’impact psychologique de cette pandémie est indéniable: risques accrus de chômage, inquiétudes pour soi et ses proches, confinement et isolement.

Augmentation des traitements type Xanax, Lexomil et Valium tout comme les somnifères. Est-ce étonnant? Faut-il blâmer les médecins prescripteurs des psychotropes? Ce sont souvent les médecins généralistes en première ligne qui recueillent la souffrance psychologique de leurs patients.

On peut noircir des pages et des pages avec la souffrance psychique due à la pandémie et au confinement. En guise de conclusion pour ce post, de la joie et de la gaieté avec ce couple de séniors qui devrait inspirer les jeunes générations qui pensent que les « vieux » sont des personnes fragiles qui n’ont comme perspective que de rester confinés….

Sources:

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32437915/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32362345/

http://www.cercle-d-excellence-psy.org/informations/cim-et-dsm/rapports-cim-dsm/

https://www.thelancet.com/journals/lanpsy/article/PIIS2215-0366(20)30462-4/fulltext

https://www.ox.ac.uk/news/2020-11-10-almost-20-covid-19-patients-receive-psychiatric-diagnosis-within-90-days

https://www.researchgate.net/publication/340831704_Consequences_psychopathologiques_du_confinement

https://www.infirmiers.com/profession-infirmiere/presentation/mort-sentie-tout-de-suite-soignants-racontent-choc-epidemie.html