LE RECUL ACTUEL DU QUOTIENT INTELLECTUEL EST-IL INQUIÉTANT?

Cette baisse du QI a été constatée par les résultats d’une recherche menée par Edward Dutton et Richard Flynn, professeur émérite en sciences politiques à l’université d’Otago à Dunegin.

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©René Magritte
 
Le Quotient intellectuel (QI) des Français est en chute libre ou bien encore l’inquiétant recul du Quotient intellectuel, tels sont les titres alarmistes de la presse grand public.
En France, le QI aurait baissé de 4 points entre 1990 et 2009, et atteint aujourd’hui 98 alors qu’en 1999, il était de 101,1. Cette chute ne concerne pas que la France, elle est globale. Elle toucherait aussi la Norvège, le Danemark et le Royaume Uni. Taux estimé de décroissance: 1 point vers le bas par génération. Cette baisse du QI a été constatée  par les résultats d’une recherche menée par Edward Dutton et Richard Flynn, professeur émérite en sciences politiques à l’université d’Otago à Dunegin (Nouvelle Zélande).

Inquiétant, n’est ce pas? Allons nous indéfiniment perdre des points de QI dans les prochaines décennies?

Pour comprendre ce qu’il en est, quelques généralités sur le QI. Le quotient intellectuel (QI) est le résultat d’un test psychométrique censé fournir une indication quantitative standardisée de l’intelligence humaine. Un test de QI ne mesure que l’intelligence de base ou l’intelligence innée.

L’observation de cette baisse du QI est à corréler avec l’effet Flynn (EF), du chercheur du même nom. Le terme fut inventé par Richard Hermstein et Charles Murray (auteurs de Bell Curve). L’effet Flynn désigne une découverte à propos des résultats des tests de QI et partant du postulat qu’ils s’améliorent de génération en génération. L’effet Flynn a été conçu pour évoquer l’augmentation de la moyenne du QI de 3 à 5 points environ tous les 10 ans. L’EF n’est qu’une tendance.  Il revient à dire que la somme des résultats des tests d’une population donnée est toujours inférieure à la somme des résultats individuels. Suivant les dernières observations, ce serait maintenant l’inverse.

Peut-on affirmer que l’effet Flynn a atteint sa limite?
Si son existence est largement reconnue, sa signification et son explication font l’objet de débat. Et pour cette raison, la baisse alarmiste du QI général est à pondérer en fonction des outils méthodologiques.

Mais que capture vraiment l’effet Flynn? Comment définir l’intelligence? Existent-ils d’autres évaluations de l’intelligence autres que celle du QI qui permettraient d’être plus optimistes sur cette baisse générale du QI?

L’intelligence est incontestablement au sommet du modèle hiérarchique des capacités cognitives qui comprend un niveau moyen de facteurs de groupe tels que les domaines cognitifs, des aptitudes verbales, spatiales et de la mémoire. Le noyau de l’intelligence est cette capacité à raisonner, à planifier, à résoudre des problèmes, à appréhender des idées complexes, à apprendre rapidement et être capable de tirer les leçons de l’expérience. Les tests les plus connus servant à mesurer le QI que l’on retrouve dans les études scientifiques sont le WAIS et le WAIS-R de Weschler, le WISC, le Stanford-Binet, la NEMI, le Culture Fair Intelligence (Catell). A l’intérieur de ces tests, i y a des sous-tests qui affinent le type d’intelligence.

La plupart des tests de QI sont fortement associés à l’intelligence fluide suggérant moins une augmentation de l’intelligence cristallisée. L’intelligence fluide et l’intelligence cristallisée (respectivement Gf et Gc) sont des facteurs de l‘intelligence initialement identifiées en 1941 par Raymond Catell repris et développés par John L-Horn pour la théorie Gf-Gc qui en découle. Celle-ci met en évidence un modèle hiérarchique de l’intelligence englobant la mémoire à long terme (Glr), la mémoire à court terme (Gsm) ou encore la vitesse de traitement (Gs).

Là où ça devient complexe, c’est quand on se penche sur les causes de l’intelligence. Force est de constater que la science s’aligne sur des valeurs ou une idéologie en vogue à un moment donné. Alors là, tout est permis, le pire comme le meilleur! Certaines interprétations peuvent s’avérer tendancieuses si elles servent une idéologie douteuse.

Génétique et QI :
Certaines études font le lien entre sélection génétique et le niveau d’intelligence. L’anthropologue Sir Francis Galton, en 1869, fut le premier à affirmer que le génie était héréditaire, et il apparait comme le fondateur de la psychologie différentielle.

Dans les tests de QI, on part du principe que, la part de l’héritabilité de l’intelligence augmente d’environ 20% dans la petite enfance et (peut-être) à 80% à l’âge adulte. Aucun trait n’est hérité à 100 pour cent, d’où l’importance des influences génétiques et environnementales conduisant à l’interaction entre les gènes et l’environnement. C’est l’épigénétique.

En 1955, le psychologue de l’éducation, Cyril Burt publie sa première enquête sur le sujet de l’héritabilité du QI en s’appuyant sur l’observation de vrais jumeaux, selon les lois classiques de Mendel. Ce psychologue exercera une influence considérable au ministère de l’éducation en Grande Bretagne. On basera les admissions dans les classes supérieures sur des tests de QI, et ce dès l’âge de 11 ans. Son étude sur l’héritabilité du QI se révèlera biaisée, mais pendant des années, elle servira à justifier la réussite socio-économique par classe sociale en Angleterre. Il faudra attendre sa mort en 1971 pour que les biais méthodologiques de ses études soient dénoncés. La recherche de Cyril Burt était mal conduite. On parlera de fraude scientifique et on traitera d’imposteur mais à l’époque, la psychologie était une discipline balbutiante, moins scientifique qu’aujourd’hui avec ses nouveaux outils d’investigation scientifique et les neurosciences.

L’observatoire de zététique cite ces psychologues qui pensent que le QI est à la fois déterminé par des facteurs sociaux et génétiques. L’idée est la suivante  (grosso modo): 50% de facteurs génétiques, 50% de facteurs sociaux. En fonction de cela, les inégalités dans la réussite scolaire et professionnelle entre groupes ethniques s’expliquent par le fait qu’ils n’ont pas évolué dans le même environnement. Les tenants de cette posture sont Richard Lyn, Jensen, Philippe Rushton, Hermstein et Murray (The Bell curve). Précisons  que les études scientifiques anglo-saxonnes entre groupes ethniques font partie de la méthodologie admise dans la recherche, et elles  ne  déclenchent pas un tollé comme en France. Force est de constater que dans la vulgarisation scientifique,  c’est la porte ouverte aux dérives interprétatives.

Dans le volume 53 de la Revue Intelligence, se trouve un article de Dutton et Lynne de 2015 qui traite des des causes biologiques (en relation avec l’effet Jansen) liées l’immigration, incriminées dans la baisse du QI des Français entre 1999 et 2008. Tout esprit curieux est libre d’aller consulter les articles de Jansen, et d’en tirer les conclusions qu’il souhaite. En prenant garde que la méthodologie et les résultats d’une recherche n’ont pas la même connotation interprétative pour un scientifique que pour un néophyte. Si l’on accepte uniquement le mécanisme de l’héritabilité du QI, ce serait admettre le peu d’effets de l’environnement. Les gènes ont besoin d’un environnement approprié pour s’exprimer. Aujourd’hui, on sait que les différences entre groupes (notamment ethniques), ne sont pas. uniquement d’ordre génétique ou biologique, mais peuvent être culturels.

Dans les années 90, Robert Plomin du King’s College a essayé d’identifier les gènes propres à l’intelligence. Le séquençage du génome humain s’avérait prometteur mais l’utilisation des techniques d’ADN s’est avérée bien plus complexe que prévu. Les études d’association pangémonique (en anglais : genome-wide association studies ou GWAS) furent utilisées pour déterminer les facteurs génétiques responsables des facultés cognitives. Et ainsi on pensait trouver le gène de l’intelligence. Au départ, les GWAS avaient été conçues pour identifier les facteurs de risque associés à la vulnérabilité aux maladies. Les chercheurs, sans trouver un gène spécifique à  l’intelligence, ont démontré que l’intelligence est influencée par de nombreux gènes.  Bref, aucune localisation du QI dans le cerveau.

En 2007, A.Mingroni, avance une autre explication sur l’arrêt de l’effet Flynn en lien avec l’épigénétique. Il fait le parallèle avec la vigueur des hybrides, connue sous le nom de hétérosis, terme utilisé dans l’élevage. A.Mingroni conjugue le rôle du génotype et celui de l’environnement. Des caractéristiques individuelles ont évolué au cours du temps comme la taille, le volume du cerveau, la myopie, l’hyperactivité et d’autres facteurs qui entrainent la recherche et la valorisation d’autres qualités intellectuelles et de formes différentes d’intelligence difficilement quantifiables par le QI.

L’évolution du QI au cours du temps :

Les causes les plus vulgarisées de la baisse du QI sont le déclin de l’éducation, la possibilité que les gens les plus intelligents fassent moins d’enfants ou encore l’accélération de nos modes de vie.

En mai 2013, la revue Intelligence affirme que les hommes étaient plus intelligents à l’époque victorienne qu’aujourd’hui. À la fin du XIX siècle, avec l’explosion de l’innovation technologique le génie humain aurait décliné. En 1889, le temps de réaction moyen  (Gs) d’un homme était de 183 millisecondes alors qu’il serait de 253 millisecondes en 2004. La baisse du QI serait de 1,23 point par génération, soit 14 points.

Que se cache derrière cette affirmation ? Juste quelques pistes de réflexion.
James Flynn reconnaît que les tests de QI ne sont pas de bonnes mesures psychologiques. Selon lui, si l’on fait l’hypothèse que l’intelligence générale a progressé sur 60 ans, on devrait alors voir davantage les compétences progresser. Ors, il faut prendre en compte les biais culturels car les priorités ont changé. Les jeunes obtiennent de très bons scores dans certains sous-tests, ce qui leur procure un bon QI. Ce qui ne veut pas dire que leur intelligence générale a progressé par à rapport à celle de leurs parents ou grands-parents. L’importance croissante des sciences a généré de grands bouleversements. Selon Flynn, « elle a libéré la logique du concret, nous permettant de travailler sur des abstractions sans références concrètes.» Nos aïeux n’étaient pas moins intelligents mais leur intelligence était ancrée dans la vie quotidienne. C’était un autre mode de vie qui entraînait un autre fonctionnement cognitif, et sur lequel il nous serait difficile de revenir. Il n’y a aucune nostalgie à avoir, c’est une sélection darwinienne propre à la psychologie évolutionniste.

 

Restons optimistes pour l’avenir. Tout ne tourne pas autour du QI et de l’EF. Il y a aujourd’hui  une prise en compte des émotions dans la préhension de la psychologie de l’individu et de son intelligence. Avec le Quotient Émotionnel notamment!

Ce sont les chercheurs Mayer et Salovery  qui ont initié le travail autour de l’intelligence émotionnelle. Popularisé par Goleman, le concept d’intelligence émotionnelle va devenir une piste prometteuse pour de nombreux chercheurs et pour la psychologie. Jusque là, on estimait que le Q.I était le garant d’une réussite sociale pour celui qui avait explosé les scores des échelles métriques de QI.

L’intelligence émotionnelle attire de nombreuses critiques de la part des spécialistes. Le QE est un ensemble de qualités qui n’apparait pas des tests de Q.I comme la motivation, la confiance, l’optimisme ou le bon caractère. On trouve dans la base de données Pubmed des études sur le QE. Comme  le style de parentage relié à l’anxiété de l’enfant dans les soins dentaires. Nous avons besoin du QE pour comprendre les autres et nous adapter aux situations sociales. L’architecture neuronale en identifiant le réseau lié aux aspects sociaux et affectifs (régions frontales et pariétales) ont montré l’existence de l’intelligence émotionnelle; et c’est particulièrement visible chez les personnes atteintes de lésions cérébrales.

Une étude de Aron Barbey, publiée en 2013, dans le journal Social Cognitive Affective Neuroscience portant sur 153 vétérans du Vietnam montre que chez des patients souffrant de lésions cérébrales, il y a une interdépendance de l’intelligence générale et émotionnelle dans le processus de guérison.
Pour Howard Gardner, il y aurait sept intelligences: musicale, corporelle-kinesthésique, spatiale, verbale, logico-mathémtique, introspective, interpersonnelle. À chacune de ces intelligences correspond une zone spécifique du cerveau vérifiable par l’imagerie cérébrale. H.Gardner en a rajouté une huitième relative à l’écologie, mais elle est non vérifiable par IRM.

Il faut aussi tenir compte des compétences adaptatives (communication, autonomie dans la vie quotidienne, socialisation, motricité) évaluées par l’échelle des compétences de Vineland. Par contre, les compétences de l’être humain pour faire face aux difficultés matérielles sont restées stables au cours du XX siècle alors que le QI a progressé.

Quelques  causes biologiques et médicales du déclin du QI.
-Les facteurs influençant le QI sont la naissance prématurée, l’hypothyroïdie,  la trisomie. Un déclin marqué du quotient intellectuel (jusqu’à 8 points entre les deux mesures) a été retrouvé chez ceux qui ont commencé à consommer du cannabis très jeune.
-Chez les enfants ayant un QI bas au dessous de 50, et dont le QI des parents est normal, une analyse des séquences de leur génome montrait des mutations apparues après la naissance et dénommées « De novo ». Elles sont retrouvées dans 50% des cas et concernent 11 gènes connus comme étant liés aux facultés intellectuelles. Donc contrairement aux hypothèses antérieures, la baisse du QI des enfants ne le serait pas à cause de facteurs génétiques, mais adviendrait après la naissance par les mutations chromosomiques Dé Novo. Certains ont mis en avance le rôle capital de l’âge du père sur le risque de survenue de ces dites mutations.
-On sait déjà depuis plusieurs décennies que certaines substances toxiques comme le plomb affectent le développement du cerveau chez l’enfant, ce qui entraîne une baisse du QI, des changements comportementaux (réduction de la faculté de concentration et hausse des comportements antisociaux, par exemple) et une baisse des résultats scolaires.

Et sur la mouvance écologique, la thèse très controversée des perturbateurs endocriniens. Selon l’endocrinologue Barbara Demainex, les perturbateurs endocriniens affecteraient le développement du cerveau, favoriseraient les désordres de type autistique ou des troubles de l’attention. Bref, la pollution altèrerait notre intelligence et  notre santé. Ainsi le QI des générations futures baisserait inéluctablement l’on suit cette thèse à la lettre.

Restons optimistes sur la baisse du QI. Si l’on se réfère aux observations du  professeur Cathy Price (University College of London), le QI n’est pas stable au cours de la vie, et rien ne serait joué jusqu’à 20 ans. Cathy Price a mené une recherche en deux temps portant sur 33 adolescents âgés de 12 à 16 ans (moyenne de 14 ans). D’abord en 2004, puis en 2007/2008 lorsqu’ils avaient environ 18 ans. Lorsque le cerveau est stimulé il se développe de nouvelles connexions entre les neurones, permettant une possibilité de gagner ou de perdre 20 points de QI. C’est ce qui s’est produit avec les adolescents observés par Cathy Price. Les différents QI des jeunes ont ainsi varié de 77 à 135 points lors du premier test et de 87 à 143 points au second. Ces résultats ont été visibles sous IRM.

Les zones du cerveau ont montré une relation directe entre leur activité et l’évolution du QI. Celles correspondant à la lecture, la dénomination d’objets ou encore la résolution de problèmes s’activant davantage chez ceux dont le QI a augmenté. C’est ainsi que Patrick Lemaire, professeur en psychologie, spécialiste du développement et du vieillissement  (CNRS & Université de Provence) pense que les adultes et la société doivent porter une attention toute particulière à l’éducation et à l’environnement des jeunes puisque cela influence directement leurs capacités intellectuelles. Dans les populations les plus fragiles, il est indispensable de tout faire pour stimuler les adolescents pour qu’ils maintiennent qu’ils augmentent leur QI. Avoir la possibilité de gagner ou de perdre 20 points, c’est vraiment colossal.»

Si le QI et l’effet Flynn sont amplement utilisés pour « mesurer »  une certaines conception de l’intelligence, il faudrait envisager de s’en détourner pour prédire le devenir des performances scolaires ou professionnelles en s’intéressant aux autres formes d’intelligence. Un bon nombre de mécanismes psychologiques qui permettent à l’homme d’interagir avec son environnement  sont des adaptations, au sens de la théorie de la sélection naturelle. Dans les tests de QI, les potentialités d’apprentissage et de réorganisation fonctionnelle du cerveau, tout au long de la vie sont très importants et préalablement largement sous-estimés.

 

Je remercie le Dr Jean-Marie Lemarchant, Médecin chef honoraire de Service des Hôpitaux Publics qualifié en gastro-entérologie et Endocrinologie nutrition pour la relecture de ce post et ses suggestions.

Notes:

Aux États-Unis, on estime qu’entre 1971 et 2002, les élèves de CM1 et de 4 ème ont Progressé de 4 points de QI. En revanche, en terminale, on n’enregistre aucune progression. Flynn émet des hypothèses. Les enfants ont mobilisé les compétences calculatrices dès leur plus jeune âge mais n’ont fait aucun progrès dans le raisonnement mathématique.
Les neurosciences cognitives ont fait d’énormes progrès dans la compréhension de l’architecture neuronale de l’intelligence humaine en identifiant un réseau largement distribué des régions frontales et pariétales qui soutiennent un comportement intelligent dirigé vers un objectif. On a pu mesurer les contributions de ce réseau aux aspects sociaux et affectifs avec des patients atteints de lésions cérébrales.  Lié à l‘intelligence émotionnel.

Sources:
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/08/07/18773-maladies-genetiques-risque-augmente-avec-lage-pere
http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160289615001221http://www.zetetique.fr/index.php/forum/15-science/22891-qi-facteur-socio-culturel-ou-genetique-https://fr.wikipedia.org/wiki/James_R._Flynn
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs379/fr/

 

Auteur : Nicole Bétrencourt

Psychologue clinicienne, psychosociologue

4 réflexions sur « LE RECUL ACTUEL DU QUOTIENT INTELLECTUEL EST-IL INQUIÉTANT? »

  1. C’est frustrant de voir des articles comme les votres aussi intéressants avec aussi peu de commentaires mais ce site a vraiment de l’avenir, c’est une grande source de réflexion et de savoir !
    En lisant l’article j’étais contente de voir l’intelligence émotionnelle car c’est la première chose à laquelle j’ai pensé en entendant parler de baisse de QI. Il ne mesure en effet qu’une certaine intelligence et aujourd’hui, la population vivant dans les sociétés dites modernes n’ont certainement pas le même train de vie qu’avant, ce qui ne veut pas dire que les gens sont plus bêtes, mais ils n’ont tout simplement plus/pas les mêmes priorités.
    Aujourd’hui on résout peut être moins de problèmes de mathématiques, on lit moins de philosophie, mais on apprend plus à communiquer, à se développer personnellement, à exprimer notre créativité. Evidemment il y a une bonne partie de la population qui reste scotchée toute la journée devant les écrans à regarder des choses assez… Futiles ? Mais une grande partie crée, se bouge, voyage, communique. Nous sommes vraiment dans une époque de communication (parfois extrême) !
    Merci pour vos articles, j’ai l’impression d’ailleurs d’augmenter mon QI en vous lisant 😉

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